4 Bis Rue Des BeauxArts 75006 Paris Tél 01

4 bis rue des Beaux-Arts 75006 Paris
tél. 01 46 34 15 01 http://www.artnet.com/galerietrigano.html
Alberto GIACOMETTI
peintures sculptures dessins

Tête noire
1962
Huile sur toile
41 x 32,7 cm
DU 4 AVRIL AU 2 JUIN 2007
du mardi au samedi 10h/13h – 14h30/18h30. Entrée libre.
Photos à télécharger sur www.christinepaulve.com
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Le désir de présenter une exposition Giacometti accompagne depuis le
début des années 70 l’action menée par la galerie en faveur des
artistes qui éprouvèrent le besoin impérieux de faire du crayon, du
pinceau, du pouce le sismographe de l’âme.
Après avoir présenté Wols, Michaux, Grüber, Hélion, Richier,
Abakanowicz, il convenait que la galerie réserve une place d’honneur à
la présentation des œuvres d’Alberto Giacometti.
L’exposition est focalisée sur la période dite misérabiliste de
l’artiste des années 40 à la fin de sa vie. Elle comporte vingt pièces
dont sept sculptures et deux huiles importantes notamment « La tête
noire », Portrait de Diego qui fut présentée à la Biennale de Venise
en 1962.
La sculpture « Buste de Diego, New York II », qui est une des
dernières sculptures d’Alberto figure en bonne place dans
l’exposition. Elle témoigne d’une grande liberté formelle qu’avait
atteint l’artiste à la fin de sa vie et préfigure la venue du geste
désespéré que sut atteindre bien des années plus tard Willem de
Kooning dans ses sculptures.
Une série de dessins de visages présentés dans l’exposition insiste
sur l’obsession d’exprimer l’absolu dans la simplicité du regard.
A l’occasion de cette exposition, le poète Alain Jouffroy qui fut un
ami de Giacometti situe l’œuvre de ce dernier dans le rapprochement
qui s’inscrit entre les deux termes Regard et Infini. Il conclut «
Toute l’œuvre de Giacometti n’est rien d’autre que le produit d’une
pensée en train d’agir sans cesse sur la réalité. Ne pas le saisir,
c’est ne même pas commencer à la saisir elle-même ».
Né en 1901, à Borgonova en Suisse, il arrive à Paris en 1922. La
première partie de son oeuvre est liée au surréalisme dans les années
30. Puis il devient le grand maître de l’expression misérabiliste liée
à l’aventure de la philosophie existentialiste.
Première exposition personnelle en 1932. Il reçoit le grand prix de la
sculpture à la Biennale de Venise en 1962. Il s’éteint à Coire en
Suisse en 1966.
Et l’aventure, la grande aventure,c’est de voir surgir quelque chose
d’inconnu, chaque jour dans le même visage. C’est plus grand que tous
les voyages du monde.
A.G